5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF & 6 - Emergence

Lundi 20 novembre, 19h-20h, 3ème Arrdt Paris.

“Il s’agirait de jouir de cette liberté léguée par la théorie critique et les pratiques conceptuelles ayant, gravement, acté la mort de l’auteur, en gagnant un peu de légèreté. On le voit ici, l’appropriation étant un geste naturel pour les artistes nés au milieu des années 1980, elle est mue désormais par un principe de désir et une question de goût. D’ailleurs, Corentin Canesson définit le mieux son intérêt pour la peinture d’un autre par l’envie qu’elle suscite de la peindre à son tour, comme s’il y avait moins d’intérêt à référer qu’à refaire, repeindre, pour peindre encore, sans raison de s’arrêter. Le discours sur la fin de la peinture serait alors définitivement contredit par l’argument le plus honnête et le moins contextualisé, c’est à dire l’indéfectible plaisir de peindre, aussi permanent que le nu féminin dans l’histoire de la représentation et les histoires d’amour en littérature ou en chanson.

Julie Portier, Re-peindre et peindre, Avril 2015″

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5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF

Lundi 27 novembre, 12h30-13h30, 17ème Arrdt Paris.

Kokou Ferdinand Makouvia est né en 1989, il vit entre Paris et Amsterdam, est représenté par la galerie Sator.

A propos :

Kokou Ferdinand Makouvia a passé son enfance et son adolescence à Lomé (Togo) où il a fait ses études en réseaux informatiques et télécoms. Persuadé de sa passion pour l’art, il poursuit ses études aux beaux- arts, inexistants dans son pays d’origine. Après Abidjan et Valenciennes, il est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Il a reçu plusieurs prix, dont la ‘‘Révélation 2017’’ de l’ADAGP. Il a participé à la biennale JCE (Jeune création européenne) 2017-2019 aux Biennales de Dakar (SN) et du Congo – Kinshasa (CD) en 2022, et a à son actif plusieurs expositions. Il est Lauréat du Salomon Foundation Residency Award (US) et est à l’origine des programmes ArtMessiame et Honkpatsa orientés sur la formation des artistes et des nouvelles écritures curatoriales en Afrique du l’ouest. Rétrospectivement empreint, depuis son arrivée en France (2014), de la culture traditionnelle Mina qui l’a vu grandir de loin, l’artiste s’enquiert inlassablement de toute la matière subtile qui compose l’existant. (Source : galerie Sator et ADIAF)

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5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF

Mercredi 11 octobre, 12h30-13h30, Paris 15ème Arrdt.

Yasmina Benabderrahmane est née en 1983.

Artiste visuelle, elle travaille le film et la photographie argentique dans une démarche expérimentale. Sa pratique instinctive se situe à mi-chemin entre le documentaire et le journal filmé. Elle collecte et sonde le monde visible et les proches qu’elle affectionne et qui l’entourent. Elle se focalise par fragments et au plus près de la matière invisible, aussi bien sonore que visuelle pour créer des corpus d’images fixes et animées.

En 2017, Yasmina Benabderrahmane reçoit LE PRIX DU BAL AVEC L’ADAGP 2019.

Ses installations et projets artistiques ont été présentées dans le cadre d’expositions collectives, de salons et de festivals, notamment sa première exposition personnelle à Primo Piano en 2011 (Fr.).

À l’Institut Français d’Abudja et au Yaba College of Technology, Yabatech à Lagos (Nig.). Le 54e Salon d’art contemporain de la ville de Montrouge en 2009 (Fr.) et le salon de la Jeune Création 2013,  Paris (Fr.). Ainsi qu’en 2015 au Billboard Festival à Casablanca (Ma.). En 2016, au Festival du Film de Fesses –  FFF #4 à Paris (Fr.) et au Festival 100% à Paris (Fr.).

En 2018, on l’invite à Art Vilnius(Litt.) dans le cadre d’Hotel Europa – une exposition itinérante en Europe et au Festival du film Francophone Islandais à Reykjavik (Is.) où elle recevra pour son film « La Renardière » – Le Prix Solveig-Anspach 2018

Elle participe à plusieurs résidences, stages artistiques et obtient plusieurs bourses de recherches en France, au Maroc, en Allemagne et au Nigéria

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5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF

Jeudi 18 janvier, 12h30-13h30, 93300 Aubervilliers

Né en 1988 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Vit et travaille à Paris.

Kenny Dunkan puise régulièrement dans la culture visuelle des Caraïbes et en particulier des carnavals, périodes de renversement des rôles sociaux, culturels et politiques, pour développer une œuvre qui adresse l’héritage colonial français et la persistance de ses modes de représentation.

Diplômé de l’École nationale des Arts Décoratifs de Paris en 2014 avec les félicitations du jury, il a remporté le prix de l’ADAGP des Arts plastiques du Salon de Montrouge de 2015. De 2016 à 2017, Kenny Dunkan était résident de la Villa Médicis, Académie de France à Rome. (source: Villa du Parc)